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Le syndrome des jambes sans repos

Le syndrome des jambes sans repos, également connu sous le nom de maladie de Willis-Ekbom, ou SJSR, est un trouble sensori-moteur neurologique qui se caractérise par une envie irrésistible de bouger les jambes lorsqu’elles sont au repos. Ce syndrome vous provoque des sensations désagréables dans les jambes, comme des démangeaisons, des picotements, des tiraillements ou des reptations, avec une envie de les bouger constamment.

Les personnes atteintes du SJSR peuvent marcher, s’étirer ou secouer leurs jambes pour obtenir un soulagement. Les symptômes ont tendance à s’aggraver en cas d’inactivité, notamment en cas de relaxation ou d’allongement. Par conséquent, les symptômes du SJSR perturbent souvent le sommeil.

1 personne sur 10 serait atteinte du syndrome des jambes sans repos. (1) Il arrive plus fréquemment lorsqu’on est adulte. Les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes d’être atteintes du SJSR.

Ce syndrome consiste à avoir des mouvements des jambes pendant le sommeil qui peuvent provoquer des secousses ou des mouvements saccadés. Ces mouvements se produisent toutes les 15 à 40 secondes et peuvent continuer toute la nuit. Le plus grand souci des personnes atteintes du SJSR est qu’il interfère avec le sommeil en empêchant de dormir. Cette privation de sommeil peuvent vous exposer à d’autres problèmes de santé, y compris la dépression, s’ils ne sont pas traités.

Malheureusement, ce syndrome est une maladie incurable qui reste tout le long de la vie. Cependant des médicaments peuvent aider à gérer les symptômes.

Les différents types du syndrome des jambes sans repos

Le type primaire est le type de SJSR le plus courant. Il est également appelé SJSR familial (parce qu’il est héréditaire) ou idiopathique (parce que les causes sont inconnues).

Le SJSR secondaire, en revanche, est considéré comme causé par une autre maladie en association avec l’utilisation de certaines drogues ou médicaments. Par exemple, les varices, l’insuffisance rénale, les faibles taux de fer ou l’anémie, la grossesse et la neuropathie périphérique. L’alimentation ou d’autres facteurs environnementaux peuvent également jouer un rôle dans le développement du trouble du sommeil.

Quels sont les symptômes du syndrome des jambes sans repos ?

Les symptômes du syndrome des jambes sans repos (SJSR) sont souvent difficiles à définir, car l’expérience de chaque personne avec cette maladie est différente. Certaines sentent des « fourmis » dans les jambes, d’autres ressentent comme des « bulles pétillantes » dans leurs veines.

jambes sans repos

Mais le symptôme le plus important du SJSR est l’envie irrésistible de bouger les jambes, en particulier lorsque vous êtes assis ou couché dans votre lit. Le mouvement peut soulager ces sensations. Les symptômes peuvent être épisodiques et attribué à de la nervosité. Mais il peut compliquer les activités les plus simples, comme aller au cinéma ou prendre l’avion.

Les symptômes affectent généralement les deux côtés du corps, mais certaines personnes n’en ont qu’un seul. Dans les cas bénins, les symptômes peuvent aller et venir. Le SJSR peut également affecter d’autres parties du corps, notamment les bras et la tête. Pour la plupart des personnes cela s’aggrave avec l’âge.

Les personnes atteintes du SJSR utilisent souvent le mouvement comme moyen de soulager les symptômes. Cela peut signifier faire les cent pas sur le sol ou se retourner dans son lit. Si vous dormez avec un partenaire, cela peut aussi perturber son sommeil.

Si vous répondez « oui » à plusieurs des questions suivantes, vous êtes peut-être atteint du syndrome des jambes sans repos. Parlez-en à votre médecin :

  • Est-ce que votre partenaire vous dit que vous avez des mouvements de jambes la nuit ?
  • Votre désir de bouger se manifeste-t-il souvent lorsque vous êtes au repos ou assis sans bouger ?
  • Avez-vous parfois des mouvements involontaires des jambes lorsque vous êtes éveillé ?
  • Certains membres de votre famille présentent-ils des symptômes similaires ?
  • Lorsque vous êtes assis ou couché, avez-vous une forte envie de bouger les jambes ?
  • Votre désir de bouger vos jambes vous semble-t-il impossible à résister ?
  • Le fait de bouger vos jambes vous fait-il vous sentir mieux ?
syndrome des jambes sans repos

Quelles sont les causes du syndrome des jambes sans repos ?

Le plus souvent, la cause est un mystère. Il peut y avoir une prédisposition génétique et/ou un déclencheur environnemental.

Plus de 40 % des personnes atteintes du SJSR ont des antécédents familiaux de cette maladie. En fait, il existe cinq variantes génétiques associées au SJSR. Lorsqu’il est présent dans la famille, les symptômes commencent généralement avant l’âge de 40 ans.

Il pourrait y avoir un lien entre ce trouble et de faibles niveaux de fer dans le cerveau, même lorsque les analyses sanguines montrent que votre niveau de fer est normal.

Ce problème peut être aussi lié à une perturbation des voies de la dopamine dans le cerveau. La maladie de Parkinson est également liée à la dopamine. Cela peut expliquer pourquoi de nombreuses personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont également atteintes du SJSR. Il est possible que certaines substances comme la caféine ou l’alcool puissent déclencher ou intensifier les symptômes.

Comment traiter le syndrome des jambes sans repos ?

Les objectifs du traitement du SJSR sont de stabiliser les symptômes et d’améliorer la régularité du sommeil. Il existe à la fois des approches non médicamenteuses et des traitements médicamenteux pour gérer le SJSR.

  • Hygiène du sommeil : Une bonne hygiène du sommeil consiste à maintenir un environnement de chambre et une routine quotidienne qui favorisent un sommeil de qualité. Éviter l’alcool et la caféine est particulièrement important pour les patients atteints du SJSR, car ces substances peuvent aggraver les symptômes.
  • Exercice physique : Comme l’inactivité physique déclenche souvent les symptômes du SJSR, l’exercice peut être utile. Des études ont montré que les patients présentaient une réduction de la gravité de leurs symptômes après six semaines de participation à un programme d’exercice.
  • Thérapie par compression : Les dispositifs de compression augmentent le flux sanguin vers les jambes en se remplissant d’air pour comprimer les jambes. Les chercheurs ont constaté que ce dispositif améliorait les symptômes du SJSR, la qualité de vie et la fatigue après un mois d’utilisation quotidienne par rapport à un groupe témoin.
  • Massage et bains chauds : L’utilisation de massages et de bains chauds pour stimuler les jambes est largement recommandée ; cependant, les preuves scientifiques soutenant l’efficacité de ces méthodes sont limitées pour le moment.

(1) : Source Ameli

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